A la fixité des règlements, aux routines de la planification et de la répétition doit se substituer une profonde culture du changement.

Une approche bottom-up menée par des enseignants et par des directeurs d’établissement peut transformer la culture scolaire plus sûrement qu’une approche top-down qui est aujourd’hui loin de porter ses fruits vu les changements auxquels le monde fait face.

L’Etat d’esprit édupreneurial est destiné à tous les acteurs du fait-école et renforce leur raison d’être, ainsi que leur habileté à agir de manière autonome à la place où ils se trouvent, avec pour but de résoudre les problèmes qu’ils rencontrent.

Devenir édupreneurial, c’est être invité à interroger la stagnation induite par les cultures institutionnelles en place pour devenir l’entrepreneur de son action dans l’école et continuer à toujours challenger le statu quo.

Les acteurs du fait-école peuvent à bon droit se sentir en charge de trouver de nouvelles combinaisons entre les éléments fondamentaux : les élèves, les programmes, le temps, l’espace, les ressources didactiques et les possibilités de la technologie.

Les acteurs du fait-école ont la possibilité, le droit et l’obligation morale de préférer les approches qui créent de la valeur pour leurs élèves. L’investissement des élèves est en effet favorisé par la capacité d’un enseignement à répondre à leurs besoins, à les aider à surmonter leurs difficultés, peut-être à dépasser leurs attentes.