Une question de Laurence Halifi, fondatrice de Graines d’Entrepreneurs

A l’occasion du lancement du livre « Edupreneurial », Laurence Halifi, fondatrice de Graines d’Entrepreneurs, interroge les auteurs.

Dominique Bourqui :

Laurence Halifi, la fondatrice de Graines d’Entrepreneurs, le programme dans lequel j’ai enseigné des cours d’entreprenariat dont je parlais tout à l’heure. Donc ça ne m’étonne pas Laurence, merci !

Laurence Halifi :

Alors, j’ai une question. Quand vous dites qu’il y a des directeurs d’école qui sont déjà dans cette notion, qui ont envie de changer, des enseignants qui ont envie de changer, et comme souvent quand on veut changer quelque chose à l’école, c’est les parents parfois qui bloquent. Est-ce-que vous avez du coup réfléchi à cette partie là ? Comment on va faire ? Parce que quand on voit et qu’on entend parfois des années où ils font l’école sans devoirs, et puis tout d’un coup il faut remettre des devoirs, parce que les parents ont dit « mais oui mais moi j’avais beaucoup de devoirs quand j’étais petit… ». Ça les rassure de faire un peu comme eux ils ont été élevés. Quand on voit, par exemple, ce que fait Tilme Academy … où ils peuvent avoir des bachelors en ne fonctionnant que par projets et ils apprennent en faisant leurs projets,Comment vous faites pour gérer les parents, éduquer les parents pour qu’ils acceptent ça ?

David Claivaz :

Je pense que si on se place en tant qu’entrepreneur de son éducation, on va essayer de bien définir sa « value proposition », donc on ne va pas vendre à des parents quelque chose qui ne vaut rien. Alors si moi, en tant que directeur d’école je vends un truc et puis que les parents n’en veulent pas je dois m’inquiéter, je dois me demander si je suis sûr que je le fais bien. Donc il y a tout un travail de « Est-ce que vraiment ma proposition a une valeur ? Est-ce que vraiment elle a la valeur que je crois ? ».Et là il y a des outils que vous connaissez bien, Et ça c’est la première chose.

Ensuite vous avez vu peut-être si on reprend la liste, un entrepreneur et éducateur. Donc en principe aussi, il ne faut pas épargner sa communication. Et donc moi je dirais, quel que soit le projet, si on se met dans une logique entrepreneuriale à rechercher la création de valeur, rechercher la communication (on peut être aussi un peu résiliant ça ne marche pas du premier coup). Toutes ces valeurs-là vont aider et vont vraiment faire un levier.

Photo : Laurence Halifi et Roman Bruegger à l’occasion du lancement du livre

Une question de Laurence Halifi
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