A l’occasion du lancement du livre « Pivot Edupreneurial », Vanessa Neil interroge les auteurs au sujet de la façon de diffuser le Pivot dans le monde.
Vanessa Neil
Malgré cette approche établissement par établissement, avez-vous imaginé un projet international qui pourrait mobiliser différents établissements ? Est-ce qu’il serait possible d’imaginer un projet un peu ludique ?
David Claivaz
Je crois que c’est un des points où Dominique et moi avons un peu de divergence. Je ne pense pas qu’il faille y aller comme ça. En ce qui me concerne, je souhaite simplement que les enseignants se connectent à cet état d’esprit entrepreneurial. Ce qu’ont souhaitent (avec Dominique) c’est que des gens qui le font le disent à d’autres car je pense que c’est assez viral, l’état d’esprit entrepreneurial. On n’a pas beaucoup parler ce soir de l’agir entrepreneurial parce que ce serait aussi l’objet du prochain livre mais au fond c’est une certaine manière de voir le monde et je pense que si on partage cette manière de penser, elle est assez virale et elle va se construire comme ça. Et étant donné qu’une des hypothèses fortes du livre c’est que l’avenir est plus qu’incertain, je pense que tout système qu’on organiserait trop vite (avec une logique un peu « 20éme siècle », avec une volonté de contrôle trop grande) à mon avis, irait à l’encontre du propos.
Dominique Bourqui
Moi, je serai pour le fait de pousser un peu plus, c’est mon coté entrepreneurial, je pense que l’idée de faire quelque chose de plus global, oui, mais de manière plus proactive. Mais évidemment le but du pivot est de mettre en avant des portraits, mettre en avant des personnes et de voir ce qu’il se passe. Il n’empêche que l’on va essayer quand même de toquer à toutes les portes, d’une manière ou d’une autre, pour essayer de transmettre ce message là.
Photo : Charles-Albert Claivaz